La Philocalie–Desclée de Brouwer/J.–C. Lattès, t.2 – p. 656-657

19. (suite) D’après saint Maxime, la contemplation purifie l’intelligence, mais l’état de prière la porte nue devant Dieu. Il va de soi que l’intelligence qui n’est pas tendue dans la contemplation n’en sera pas purifiée, comme le dit la loi de Dieu.

Il affirme que la pureté de l’intelligence est dans la révélation des mystères, puisque la pureté de l’intelligence est la perfection qui fait revenir la contemplation céleste suscitée en dehors des sens par la puissance spirituelle du monde d’en-haut, le monde des merveilles innombrables.

Le contemplatif prie donc à une hauteur telle que la science de la contemplation purifie en lui la réflexion de l’intelligence. Cette pureté lui permet de voir Dieu les yeux fermés, autant qu’il est possible. Celui qui prie set vraiment rendu à la béatitude.